Vie local lievin
Ville fleurie.
Marché : merc.
Braderie annuelle. Fête communale : 1er dim. sept.
Chasse, pêche, randonnées. Ecole de parapente de la Chaîne
des Terrils.
Stade
couvert régional. Sociétés sportives et culturelles
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LIEVIN
La butte de
Riaumont, berceau de Liévin :
Le passé archéologique de la commune est
indéniable. De nombreux vestiges de
l'époque néolithique puis romaine et gallo
romaine en témoignent. La plus vaste
nécropole franque du Pas de Calais (752
tombes), exhumée en 1905 sur la colline de
Riaumont, atteste que Liévin fut une
importante ville mérovingienne
HISTOIRE DE LA
VILLE
Jusqu'au
19éme siècle, Liévin, petit village vit
essentiellement de l'agriculture.
En 1414, la population de "Liévin en
Artois" s'élève à 150 habitants. Ils
seront 600 en 1759.
En 1789, Liévin, gros village de 900
habitants environ, connaît lui aussi les
soubresauts de la Révolution. La période
est surtout marquée par la redistribution
des terres consécutive à la vente des
biens nationaux confisqués au clergé et
aux nobles.
La commune appartient alors au canton
d'Hersin-Coupigny et au District de
Béthune.
En 1820, Liévin est toujours un village
avec ses 1 223 habitants. La population
est regroupée près de la Souchez. La
Grande Rue (rue du 4 Septembre actuelle)
rassemble l'essentiel des commerçants et
des artisans. Des quatres moulins d'avant
la Révolution, il n'en subsiste que trois
: Fromeulle, celui du lieu-dit actuel
"Jardin Public" et celui du lieu-dit
"Abattoir. En 1857, la découverte de 4
couches de houille va métamorphoser
l'économie et le paysage de la commune.
Liévin connaît la fièvre de la recherche
houillère, la joie de la découverte et
jouit d'une certaine prospérité à travers
l'extraction. C'est maintenant une ville
minière dont la population augmentera
régulièrement jusqu'à l'aube de la
première Guerre Mondiale (25 698 habitants
en 1914). Le centre d'activité s'est
déplacé progressivement de la Grande Rue
au Grand Chemin de Liévin à Lens
(l'actuelle rue Jean-Baptiste Défernez.
Les cités minières font leur apparition et
la ville compte trois hameaux : Loos,
Saint-Martin et Rollencourt.
L'accroissement de la population a
nécessité l'installation d'un marché
hebdomadaire le mercredi, de deux écoles
communales et laïques, d'une école de
filles de la Compagnie des mines de Lens
et d'une école de garçons de la Compagnie
des mines de Liévin. La Grande guerre va
tout anéantir et transformer des siècles
d'histoire en champ de ruines. Le Liévin
du XVIIIe siècle, au charme
incontournable, riche de ses églises, de
ses manoirs et de ses châteaux,
Rollencourt, Aronio de Romblay, Jonglez de
Ligne est totalement détruit. Les
liévinois vivent tant bien que mal dans
les caves. Les vivres sont rares. Les
bombardements provoquent de nombreux morts
et blessés parmi les civils. On évalue à
400 le nombre de décès pour toute la
commune. 600 soldats liévinois meurent au
champ d'honneur.
La Croix de Guerre 1914-1918 est décernée
à la ville de Liévin le 10 Août 1920 par
M. Alain Lefebvre, Ministre de la Guerre,
avec la mention suivante : "La ville de
Liévin, rempart de la ville de Lens, a été
entièrement détruite par le canon. Malgré
le nombre élevé des victimes, elle s'est
toujours montrée digne et vaillante dans
les épreuves et sous la domination
ennemie.. Devant l'ampleur des dégâts,
il faut se remettre rapidement et
vaillamment à l'ouvrage : remise en état
des voies de communication, routes, chemin
de fer et des principaux édifices publics.
En 1925, en souvenir de l'amitié
franco-américaine nouée lors de la
Première Guerre, des membres New-Yorkais
de la Croix Rouge offrent à la Ville de
Liévin la "Maison de Tous" qui abrite
aujourd'hui la Bibliothèque Municipale.
Le rideau est tombé sur une tragédie. Le
nouveau Liévin vit déjà ardemment. La
deuxième guerre mondiale n'épargne pas la
commune. Dès l'attaque ennemie du 10 Mai
1940, on évacue les gens demeurant autour
des fosses, par crainte des bombardements.
En 1941, les Allemands installent une
Kommandantur de régiment, rue
Jean-Baptiste Défernez.
Dans les puits de mine, la résistance se
généralise et les actes de bravoure se
multiplient. En mai et juin de cette même
année, une grande grève paralyse le Bassin
minier. Les nazis cèdent pour la première
fois dans l'histoire de l'occupation.
Malheureusement, et c'est aussi le prix de
l'héroïsme, nombreux sont les martyrs
liévinois. La Ville de Liévin perd 220 de
ses concitoyens en tant que victimes
civiles. 225 liévinois meurent sous les
drapeaux. La paroisse Saint-Martin à elle
seule déplore la disparition de 42 de ses
enfants : 34 civils et 8 FFI. Après le
débarquement de juin 1944, la lutte
s'intensifie. Le 14 Juillet, les
liévinoises arborent des cocardes
tricolores et se recueillent devant le
monument aux Morts. Elles savent, et
l'occupant aussi, que la situation se
dégrade de plus en plus. Le 1er septembre
voit le désarroi des nazis qui s'enfuient
ou se barricadent dans leur cantonnement.
Le lendemain, le gros de la huitième armée
britannique traverse la commune en un
défilé triomphal auquel assiste le "tout
Liévin". La fanfare de Calonne draine la
population jusqu'à la Mairie. Liévin est
libérée. Liévin n'échappe pas, dès 1945, à
l'objectif de production de 100 000 tonnes
par jour. Pour reconstituer son industrie
et sa puissance économique, la France a
besoin du charbon, première source
d'énergie de l'époque. A la mine, on
embauche à tour de bras. Les mineurs
relèveront le pari au prix de nombreux
sacrifices. Comme si cela ne suffisait
pas, la silicose, maladie professionnelle
due à l'inhalation de poussière de
charbon, fait son apparition. 1960 à 1980,
60 puits de mine sur les 67 existants
ferment dans le Nord Pas de Calais. Liévin
connaît la récession. Son dernier puits en
exploitation ferme au lendemain de la
catastrophe du 27 décembre 1974, à
Saint-Amé. 42 mineurs périssent dans ce
terrible accident.
LES DRAMES DE
LA MINE
La population
liévinoise a payé un lourd tribut à
l'exploitation charbonnière. En un peu
plus d'un siècle, cinq terribles
catastrophes ont endeuillé la commune.
Le 28 novembre 1861, 2 mineurs
succombèrent à la fosse N°1. Le 13 août
1882, on dénombrait 8 victimes au puits de
la fosse 3. Peu de temps après, le 14
janvier 1885, 28 gueules noires
disparaissaient lors de la tragédie de la
fosse N°1. Le 16 mars 1957, la mine
frappait de nouveau, à la fosse N°3,
faisant 10 nouvelles victimes.
La catastrophe la plus meurtrière survint
le 27 décembre 1974 à la fosse Saint-Amé.
En ce jour noir, 42 mineurs étaient
emportés par un terrible coup de grisou
source:http://www.ville-lievin.fr/
MONUMENT ET
LIEU TOURISTIQUE
Vestiges gallo-romains.
Fosse Aimé-Tilloy : chevalement du puits
n° 3
Cité minière.
Eglise Saint-Martin reconstruite en 1927.
Eglise Notre-Dame-des-Grâces 1933.
Eglises modernes Saint-Amé et du
Sacré-Coeur.
Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes 1955
Temple protestant 1925
Population 2006 33943
hab.
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Généralité historique
Le nom de la localité, sous la forme "Laivin", est cité dès
1104.
La commune fut incendiée par les communiers flamands en 1303.
Développement industriel et démographique à partir de1874.
Destruction totale 1914/18